Bulletin de sécurité n° 50
SUJET : LE PARACHUTE DE NOTRE SUPER GUEPARD
Cet équipement est un progrès considérable a condition d’en connaître les limites et de pouvoir l’utiliser sans improviser.
L’idée qu’il suffirait simplement de tirer sur la poignée de commande est trompeuse ; tout découvrir dans l’urgence est souvent une cause d’échec. Et celui-ci peut être mortel.
Ce qu’il faut savoir :
1° L’utilisation en basse hauteur, moins de 1000 pieds, est probablement vouée à un échec, surtout si l’appareil au moment du déclanchement était sous facteur de charge latéral : on peut craindre une perte supplémentaire de hauteur pendant un éventuel balancement pendulaire qui nuirait au bon déploiement.
2° La course du câble de commande est d’environ 25 cm, donc assez importante il faut s’y préparer et aussi a l’effort de traction nécessaire, environ 17 Kg force.
3° La traction sur le câble de commande doit s’exercer plutôt vers le plancher, en tirant vers l’arrière le frottement sera trop important et s’opposera peut-être au débattement nécessaire.
4° De ce qui suit : la décision d’actionner le parachute ne doit pas être trop retardée. La faculté à décider rapidement fait partie du savoir faire d’un pilote.
5° De même que dans le préalable a tout vol l’éventualité de la panne en campagne doit être sereinement envisagée l’utilisation possible du parachute doit être admise afin de pouvoir agir au mieux dans l’urgence.
6° Pour les mêmes raisons, il faut déverrouiller la sécurité de la commande du parachute avant le vol et la remettre immédiatement a la fin de celui-ci . Cette précaution exige de prévenir le passager de l’absolue interdiction de se maintenir à cette poignée et lui en expliquer la raison.
Encore une fois c’est l’entrainement et la formation permanente qui assurent la plus grande sécurité. Mais s’entrainer à déployer le parachute n’est évidemment pas possible ! Et les retours d’expériences avec témoin sont rares.
Gilbert Mai 2025
Bulletin de sécurité n° 49
SUJET : LES OREILLES DE NOS PASSAGERS
Nos oreilles internes supportent mal des variations trop importantes et trop rapides de pression causées par des montées/descentes insuffisamment progressives.
La jeunesse et l’entrainement du pilote réduisent la sensibilité a ce phénomène pour la majorité des personnes qui volent souvent.
Ce n’est pas évidemment probablement pas le cas de nos passagers. De plus l’âge est souvent un facteur aggravant pour ce handicap.
Il est admis quand limitant les manœuvres avec un vario nettement en dessous de 500 pieds/minute la gène auditive est faible et bien supportée si elle ne dure pas trop longtemps.
Cela nous conduit également à éviter de monter haut si le vol prévu est de courte durée. Sinon cela nous mène à des descentes a forts vario pour respecter le temps de vol convenu.
Parfois ce malaise auditif cause une déstabilisante anxiété chez les passagers sensibles.
Gilbert Mai 2025